Eagle Rang: Administrateur
Nombre de messages : 444 Localisation : dans la gueule du Lyon. Date d'inscription : 07/07/2005
| Sujet: DruideKadriK : vague à l'âme.. Ven 23 Sep à 15:23 | |
| - DruideKadriK a écrit:
- ...tristes vague...la nostalgie s'empara alors à nouveau de moi...
Progressivement, dans ce bateau me ramenant, selon la bonne grâce du vent, au pays où, contrairement à quelqu'autre contrée, il me reste un rôle à jouer... Pourquoi le quittai-je si précipitemment? sans doute sous l'effet de la nostalgie trop grande pour ma terre natale. Cette tristesse accumulée me faisait mal, et je craignais ne plus être en bon état mental si je ne m'y fut rendu. Et pourtant...
Là-bas, outre l'Océan, se dresse un monde qui, pour moi, redevint inconnu. Je n'y ai plus ma place. Tout ceux que je connaissais ne sont plus, et ce que j'espèrait ne vint pas. Un paradoxe c'est alors ouvert en moi: l'énigme de ma nostalgie était peut-être résolue. Mon envie de retrouver ma terre était en fait une envie de retrouver ma place. Maintenant, c'est auprès des habitants du nouveau monde qu'est ma place.
C'est lors d'un songe qu'ils me sont apparus. Sebkiller, DamanX: les seuls dont j'ai encore bons nombres de souvenirs plus ou moins cohérents. "Ils souhaitent mon retour, je pense", me dis-je alors à moi-même. "Soit, je n'ai plus rien à faire ici, je n'ai rien à y gagner, et que ma vie à y perdre. Là bas, je ne perdrai pas mon temps et demeurerai utile."
J'embarquai alors dans ce bateau. Oh oui, c'était loin d'être un bateau de plaisance, mais il était dans la mesure de mes faibles moyens, je dois l'avouer.
Maintenant je suis là, debout, regardant les vagues virevoleter contre la coque. Mené par elles, le bateau m'emporte vers le monde que je considère maintenant comme mien. Je ne revendique pas sa possession, mais explique ainsi que c'est lui qui me possède. J'en fais partie intégrante, ou du moins j'en faisait partie...
Cours, ô bel Océan. Conduis moi sur ton dos vers cet endroit où, malgré la guerre, ma pensée est en paix. Ce lieu dans lequel, comme reclu, je ne participerai plus aux combats incessants, mais méditerai, seul, reclu dans une caverne et essaierai d'y trouver la solution.
Là, au loin, j'apperçois la terre. Je vais me coucher maintenant, car je suis las après un si long voyage. Peut-être à mon réveil appercevrai-je les majestueux arbres jonchant les collines de ces côtes? Sur ce je laisse de coté mes pensées et vais me laisser emporter dans les bras de Morphée, bercé par le chant des ondes... | |
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